Anina Ciuciu - Les femmes roms
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Qui est Anina Ciuciu, la femme au centre de ce reportage et auteure du livre « Je suis tzigane et je le reste » ? À l'aide des informations du reportage, cliquez sur la présentation qui pourrait apparaître au dos de son livre.
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Un des textes comprend des informations inexactes. Réfléchissez aux questions suivantes :
- À quel âge est-elle arrivée en France ?
- Après ses études de droit, quel est son rêve ?
- Quelle est sa nationalité ?
- À quel âge est-elle arrivée en France ?
- Après ses études de droit, quel est son rêve ?
- Quelle est sa nationalité ?
참 잘했어요!
En effet, le texte 1 est le bon ! Vous avez été attentif au reportage et avez su repérer les informations inexactes dissimulées dans le texte 2.
Anina est arrivée à l'âge de 7 ans (et non 6), avec toute sa famille (et non seule). D'autre part, elle a obtenu la nationalité française depuis 2013. Enfin, elle ne parle pas d'une volonté professionnelle d'intégrer les institutions européennes.
Anina est arrivée à l'âge de 7 ans (et non 6), avec toute sa famille (et non seule). D'autre part, elle a obtenu la nationalité française depuis 2013. Enfin, elle ne parle pas d'une volonté professionnelle d'intégrer les institutions européennes.
Le texte 2 dissimulait quelques informations inexactes concernant Anina Ciuciu :
Anina est arrivée à l'âge de 7 ans (et non 6), avec toute sa famille (et non seule). D'autre part, elle a obtenu la nationalité française depuis 2013. Enfin, elle ne parle pas d'une volonté professionnelle d'intégrer les institutions européennes.
Anina est arrivée à l'âge de 7 ans (et non 6), avec toute sa famille (et non seule). D'autre part, elle a obtenu la nationalité française depuis 2013. Enfin, elle ne parle pas d'une volonté professionnelle d'intégrer les institutions européennes.
Conception: Émilie Lehr, formatrice labellisée TV5MONDE
Published on 28/02/2014 - Modified on 07/07/2020
Je m’appelle Anina Ciuciu.
J’ai 23 ans.
Je suis étudiante en droit à Paris.
Je fais partie de la communauté rom de Roumanie.
Ma famille et moi avons quitté notre pays pour rejoindre la France en 1997.
En 2013, j’ai décidé d’écrire un livre qui s’intitule « Je suis Tzigane et je le reste »
C’est un rêve de petite fille en fait de porter la toge de magistrat. Et c’est vraiment un idéal, un idéal de justice tout simplement. Nous avons vécu l’injustice, moi et ma famille depuis que nous sommes tout petits, et cette injustice seulement du fait d’être Rom.
Je me rappelle très bien que même à la maternelle, personne ne voulait me donner la main quand il fallait se mettre en rang, et ça c’est très dur pour un enfant, c’est traumatisant, et on se demande, c’est très frustrant, on se demande pourquoi ?
C’était quand même une enfance heureuse, parce que nous étions en famille, nous avions nos grands-parents, nos oncles, nos tantes, nos cousins, nos cousines. Mais la vie était quand même difficile et elle l'est devenue de plus en plus lorsque mes parents ont perdu leur emploi lorsque leurs origines ont été découvertes. Et matériellement ça devenait presque impossible de vivre et, c’est pourquoi nous avons envisagé l'exil vers la France. Les frontières étaient fermées et nous étions obligés de faire appel à des passeurs, parce qu’obtenir un visa pour une famille de Roms, c’était une chimère. Le voyage a été extrêmement difficile et, j’en garde un très mauvais souvenir mais l’important c’est que nous sommes arrivés finalement.
La honte, elle est venue surtout du regard des autres, c’est pour ça qu’on comprend très vite qu’on doit se cacher, et que c’est une honte d’être rom tout simplement, et d’ailleurs c’est aussi la honte que mes parents avaient pour se dissimuler toujours en fait. Ils ne venaient pas nous chercher à l’école, parce qu'ils avaient honte qu’on découvre qu’ils étaient roms et c’était quelque chose qui m’a moi beaucoup marquée, qui m’a traumatisée pour dire ainsi. Et si justement j’ai décidé d’écrire, c’était pour qu’à l’avenir plus aucun enfant, plus aucun parent n’ait honte de dire qu’il est rom.
Je pense les femmes roms vivent une situation extrêmement difficile, encore peut-être plus difficile que les hommes. C’est primordial que les femmes aient tout d’abord droit et accès à l’éducation. Aussi accès au soin. Qu’elles aient une autonomie tout simplement, une indépendance et que leurs droits les plus fondamentaux soient respectés. Il est temps aujourd’hui, on est quand même au 20e siècle de, 21e siècle de le faire tout simplement, elles doivent prendre la parole.
J’ai 23 ans.
Je suis étudiante en droit à Paris.
Je fais partie de la communauté rom de Roumanie.
Ma famille et moi avons quitté notre pays pour rejoindre la France en 1997.
En 2013, j’ai décidé d’écrire un livre qui s’intitule « Je suis Tzigane et je le reste »
C’est un rêve de petite fille en fait de porter la toge de magistrat. Et c’est vraiment un idéal, un idéal de justice tout simplement. Nous avons vécu l’injustice, moi et ma famille depuis que nous sommes tout petits, et cette injustice seulement du fait d’être Rom.
Je me rappelle très bien que même à la maternelle, personne ne voulait me donner la main quand il fallait se mettre en rang, et ça c’est très dur pour un enfant, c’est traumatisant, et on se demande, c’est très frustrant, on se demande pourquoi ?
C’était quand même une enfance heureuse, parce que nous étions en famille, nous avions nos grands-parents, nos oncles, nos tantes, nos cousins, nos cousines. Mais la vie était quand même difficile et elle l'est devenue de plus en plus lorsque mes parents ont perdu leur emploi lorsque leurs origines ont été découvertes. Et matériellement ça devenait presque impossible de vivre et, c’est pourquoi nous avons envisagé l'exil vers la France. Les frontières étaient fermées et nous étions obligés de faire appel à des passeurs, parce qu’obtenir un visa pour une famille de Roms, c’était une chimère. Le voyage a été extrêmement difficile et, j’en garde un très mauvais souvenir mais l’important c’est que nous sommes arrivés finalement.
La honte, elle est venue surtout du regard des autres, c’est pour ça qu’on comprend très vite qu’on doit se cacher, et que c’est une honte d’être rom tout simplement, et d’ailleurs c’est aussi la honte que mes parents avaient pour se dissimuler toujours en fait. Ils ne venaient pas nous chercher à l’école, parce qu'ils avaient honte qu’on découvre qu’ils étaient roms et c’était quelque chose qui m’a moi beaucoup marquée, qui m’a traumatisée pour dire ainsi. Et si justement j’ai décidé d’écrire, c’était pour qu’à l’avenir plus aucun enfant, plus aucun parent n’ait honte de dire qu’il est rom.
Je pense les femmes roms vivent une situation extrêmement difficile, encore peut-être plus difficile que les hommes. C’est primordial que les femmes aient tout d’abord droit et accès à l’éducation. Aussi accès au soin. Qu’elles aient une autonomie tout simplement, une indépendance et que leurs droits les plus fondamentaux soient respectés. Il est temps aujourd’hui, on est quand même au 20e siècle de, 21e siècle de le faire tout simplement, elles doivent prendre la parole.
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