Chocolat : un arrière-goût de politique ?
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- Disponible jusqu'au 31/12/2024
Au début, le journaliste fait quelques références historiques par rapport au chocolat et utilise pour ce faire des temps du passé (imparfait et passé simple). Écoutez les commentaires et conjuguez les verbes entre parenthèses en respectant le temps)
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Bienvenu sur Geopolitis. Les dieux boivent l’ambroisie, les hommes le chocolat. Ainsi s'exprimait (- s'exprimer, imparfait) un connaisseur vénitien du XVIIème siècle. On dit que Goethe ne commençait (- commencer, imparfait) pas une journée de travail sans boire une grande tasse de chocolat chaud. Quant à Mme de Sévigné, elle estimait (- estimer, imparfait), je cite que « le chocolat est une boisson diabolique. »
Le tout premier Européen a l’avoir goûté ce chocolat, c’est bien sûr Christophe Colomb. C’est à lui que les Indigènes présentèrent (- présenter, passé simple) cette boisson bien amère confectionnée avec des semis de cacao torréfiés et mélangés à de l’eau et à du maïs.
Autre grand personnage, Cortès, Ferdinand de Cortès, qui en arrivant au Mexique eut droit (- avoir droit, passé simple) au xocoatl que lui offrait (- offrir, imparfait) l’empereur des Aztèques. Histoire, la politique, Geopolitis décrypte tout ce que dans le chocolat on trouve comme ingrédients géopolitiques.
Le tout premier Européen a l’avoir goûté ce chocolat, c’est bien sûr Christophe Colomb. C’est à lui que les Indigènes présentèrent (- présenter, passé simple) cette boisson bien amère confectionnée avec des semis de cacao torréfiés et mélangés à de l’eau et à du maïs.
Autre grand personnage, Cortès, Ferdinand de Cortès, qui en arrivant au Mexique eut droit (- avoir droit, passé simple) au xocoatl que lui offrait (- offrir, imparfait) l’empereur des Aztèques. Histoire, la politique, Geopolitis décrypte tout ce que dans le chocolat on trouve comme ingrédients géopolitiques.
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Pour les mots difficiles, n'hésitez pas à consulter le dictionnaire TV5MONDE.
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Bravo
Vous maîtrisez l'imparfait et le passé simple, c'est très bien !
Réfléchissez, pourquoi le journaliste utilise-t-il ces temps-là ?
Imparfait = action qui se déroule dans le passé : elle dure
Passé simple = action qui intervient dans un contexte passé : elle est ponctuelle.
Sachez que le passé simple est plutôt utilisé à l'écrit et est remplacé par le passé composé à l'oral.
Réfléchissez, pourquoi le journaliste utilise-t-il ces temps-là ?
Imparfait = action qui se déroule dans le passé : elle dure
Passé simple = action qui intervient dans un contexte passé : elle est ponctuelle.
Sachez que le passé simple est plutôt utilisé à l'écrit et est remplacé par le passé composé à l'oral.
Cet exercice vous permettait de travailler les temps du passé simple et de l'imparfait utilisés par le journaliste dans ces commentaires.
Réfléchissez, pourquoi le journaliste utilise-t-il ces temps-là ?
Imparfait = action qui se déroule dans le passé : elle dure
Passé simple = action qui intervient dans un contexte passé : elle est ponctuelle.
Sachez que le passé simple est plutôt utilisé à l'écrit et est remplacé par le passé composé à l'oral.
Réfléchissez, pourquoi le journaliste utilise-t-il ces temps-là ?
Imparfait = action qui se déroule dans le passé : elle dure
Passé simple = action qui intervient dans un contexte passé : elle est ponctuelle.
Sachez que le passé simple est plutôt utilisé à l'écrit et est remplacé par le passé composé à l'oral.
Conception : Émilie Lehr, formatrice labellisée TV5MONDE
Publié le 18/09/2014 - Modifié le 12/11/2018
Bienvenue sur Geopolitis.
« Les dieux boivent l’ambroisie, les hommes le chocolat » ; ainsi s’exprimait un connaisseur vénitien du XVIIe siècle. On dit que Goethe ne commençait pas une journée de travail sans boire une grande tasse de chocolat chaud. Quant à Madame de Sévigné, elle estimait, je cite, que « le chocolat est une boisson diabolique. »
Le tout premier Européen a l’avoir goûté, ce chocolat, c’est bien sûr Christophe Colomb. C’est à lui que les Indigènes présentèrent cette boisson bien amère confectionnée avec des semis de cacao torréfiés et mélangés à de l’eau et à du maïs.
Autre grand personnage, Cortés, Ferdinand de Cortés*, qui en arrivant au Mexique eut droit au xocoatl que lui offrait l’empereur des Aztèques. Histoire, la politique, Geopolitis décrypte tout ce que, dans le chocolat, on trouve comme ingrédients géopolitiques.
Qui sont les plus gourmands ? Réponse : les Suisses. Un Suisse consomme en moyenne en un an 12,7 kilos de chocolat, record du monde. 7 kilos pour un Français ; et le Chinois, 100 grammes. Mais, la nouvelle donne politique, c’est que ce marché chinois - de Pékin à Shanghai -, il s’ouvre : le marché progresse de 10 à 15 % par an. Résultat ? Les marques étrangères se précipitent en Chine et on se dit que, si les 1 milliard 300 millions de Chinois se mettent à manger ne serait-ce qu’un kilo de chocolat par an, et bien, cela aura une influence certaine, notamment sur les prix mondiaux.
Autre aspect politique du chocolat ? Le cacao, évidemment, avec un pays comme la Côte d’Ivoire dont la prospérité a été assurée par la production de fèves. Abidjan était même surnommée le Manhattan de l’Afrique occidentale. La prospérité n’est plus, la stabilité du pays a été gravement compromise, le cacao ne fait plus recette ; d’ailleurs, c’est tout le secteur de la production qui est désormais en crise.
Sujet ô combien politique et polémique, et on reste en Afrique de l’Ouest - Côte d’Ivoire, Ghana, Burkina Faso et Mali - avec le travail des enfants dans ce secteur du cacao. Des enfants pour certains contraints au travail forcé, voire vendus comme main-d’œuvre docile et peu chère dans certaines exploitations. De plus en plus, des fabricants de chocolat font attention : ils vérifient l’origine de ce qu’ils achètent, ils se renseignent sur les conditions de production, mais le dossier est loin d’être réglé.
Puis, en matière de chocolat comme dans tant d’autres secteurs des matières premières et alimentaires, il y a ici, à Genève, ce phénomène de spéculation que tout le monde connaît, qui n’est le fait que de quelques indélicats. Genève devenue, il faut le souligner, la principale capitale du négoce mondial, devançant Londres dans bien des secteurs.
C’est vrai ! C’est fou tout ce que l’on trouve dans le chocolat. Comme le disait La Rochefoucauld, « aimez le chocolat à fond, sans complexe ni fausse honte, car sans un grain de folie, il n’est point d’homme raisonnable. »
* de son vrai nom Fernando Cortés de Monroy Pizarro Altamirano, dit Hernán Cortés
« Les dieux boivent l’ambroisie, les hommes le chocolat » ; ainsi s’exprimait un connaisseur vénitien du XVIIe siècle. On dit que Goethe ne commençait pas une journée de travail sans boire une grande tasse de chocolat chaud. Quant à Madame de Sévigné, elle estimait, je cite, que « le chocolat est une boisson diabolique. »
Le tout premier Européen a l’avoir goûté, ce chocolat, c’est bien sûr Christophe Colomb. C’est à lui que les Indigènes présentèrent cette boisson bien amère confectionnée avec des semis de cacao torréfiés et mélangés à de l’eau et à du maïs.
Autre grand personnage, Cortés, Ferdinand de Cortés*, qui en arrivant au Mexique eut droit au xocoatl que lui offrait l’empereur des Aztèques. Histoire, la politique, Geopolitis décrypte tout ce que, dans le chocolat, on trouve comme ingrédients géopolitiques.
Qui sont les plus gourmands ? Réponse : les Suisses. Un Suisse consomme en moyenne en un an 12,7 kilos de chocolat, record du monde. 7 kilos pour un Français ; et le Chinois, 100 grammes. Mais, la nouvelle donne politique, c’est que ce marché chinois - de Pékin à Shanghai -, il s’ouvre : le marché progresse de 10 à 15 % par an. Résultat ? Les marques étrangères se précipitent en Chine et on se dit que, si les 1 milliard 300 millions de Chinois se mettent à manger ne serait-ce qu’un kilo de chocolat par an, et bien, cela aura une influence certaine, notamment sur les prix mondiaux.
Autre aspect politique du chocolat ? Le cacao, évidemment, avec un pays comme la Côte d’Ivoire dont la prospérité a été assurée par la production de fèves. Abidjan était même surnommée le Manhattan de l’Afrique occidentale. La prospérité n’est plus, la stabilité du pays a été gravement compromise, le cacao ne fait plus recette ; d’ailleurs, c’est tout le secteur de la production qui est désormais en crise.
Sujet ô combien politique et polémique, et on reste en Afrique de l’Ouest - Côte d’Ivoire, Ghana, Burkina Faso et Mali - avec le travail des enfants dans ce secteur du cacao. Des enfants pour certains contraints au travail forcé, voire vendus comme main-d’œuvre docile et peu chère dans certaines exploitations. De plus en plus, des fabricants de chocolat font attention : ils vérifient l’origine de ce qu’ils achètent, ils se renseignent sur les conditions de production, mais le dossier est loin d’être réglé.
Puis, en matière de chocolat comme dans tant d’autres secteurs des matières premières et alimentaires, il y a ici, à Genève, ce phénomène de spéculation que tout le monde connaît, qui n’est le fait que de quelques indélicats. Genève devenue, il faut le souligner, la principale capitale du négoce mondial, devançant Londres dans bien des secteurs.
C’est vrai ! C’est fou tout ce que l’on trouve dans le chocolat. Comme le disait La Rochefoucauld, « aimez le chocolat à fond, sans complexe ni fausse honte, car sans un grain de folie, il n’est point d’homme raisonnable. »
* de son vrai nom Fernando Cortés de Monroy Pizarro Altamirano, dit Hernán Cortés
Imparfait et passé simple : formation
1) L'imparfait se forme à partir de la base du verbe conjugué à la 1re personne du pluriel au présent + les terminaisons -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient
***
2) Le passé simple se forme à partir du radical de l'infinitif présent + les terminaisons selon les groupes de verbes.
***
2) Le passé simple se forme à partir du radical de l'infinitif présent + les terminaisons selon les groupes de verbes.
Personne | Groupe en -er | Groupe en -ir | Groupe en -re |
je/j' | aimai | finis | vendis |
tu | aimas | finis | vendis |
il/elle/on | aima | finit | vendit |
nous | aimâmes | finîmes | vendîmes |
vous | aimâtes | finîtes | vendîtes |
ils/elles | aimèrent | finirent | vendirent |
- Avoir et Être sont irréguliers.
avoir | être |
j'eus | je fus |
tu eus | tu fus |
il/elle/on eut | il/elle/on fut |
nous eûmes | nous fûmes |
vous eûtes | vous fûtes |
ils/elles eurent | ils/elles furent |
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