De l'orage à la tornade
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- Available until 14/11/2022
Le mot tornade vient de 2 termes espagnols : « tronada » = orage et « tornar» = tourner. C'est l'un des phénomènes météorologiques les plus violents, destructeurs et sournois qui existent. D’où vient-il ?
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Sciences-DeLOrageALaTornade-video

des orages supercellulaires.
Au début du processus, on a des cumulus qui ressemblent

à des choux-fleurs.
Sous certaines conditions, les cumulus deviennent gigantesques,

ils se transforment en cumulonimbus.
Ceux-ci occupent

toute la troposphère.
À cause du cisaillement des vents, une colonne d’air tourbillonnante se crée

à l’intérieur des cumulonimbus, c’est un mésocyclone.
Il produit les orages

supercellulaires qui peuvent rester actifs plusieurs jours.


c’est le tuba. Quand il touche le sol : c’est la tornade.

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La structure des phrases et du texte peuvent aussi vous aider.
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Vous avez retrouvé les différentes étapes du processus de formation d'une tornade.
Savez-vous caractériser chaque étape ? L'exercice suivant est là pour vous aider.
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Conception: Paulette Trombetta, CAVILAM - Alliance française
Published on 14/11/2017 - Modified on 06/02/2019
Petite voix
Heu... Y a de l’orage dans l’air. Je crois que ça va mal tourner.
Grosse voix
C’est le cas de le dire. Car une tornade, ça tourne et ça tourne vite. Les tornades les plus fréquentes et les plus violentes naissent au sein des orages. Mais pas n’importe lesquels, des orages très puissants que l’on appelle supercellulaires et qui se produisent principalement en été.
Petite voix
OK. Stop. Est-ce qu’on peut reprendre l’histoire depuis le début ? à commencer par la formation de ces orages.
Grosse voix
Et bien, l’été, le soleil réchauffe le sol ; un air chaud et humide s’en échappe. Comme il est plus léger que l’air qui le surplombe il s’élève en altitude comme une montgolfière. Là, il rencontre un air environnant froid et sec. À son contact l’air chaud et humide se condense pour former un nuage, le fameux cumulus.
Petite voix
Ah oui, ces nuages en forme de chou-fleur ! Mais on n’a pas encore d’orage à ce stade ?
Grosse voix
Patience. Si l’air en altitude est suffisamment froid et sec et si l’air qui monte est très chaud et humide, alors son ascension gagne en puissance. Le nuage grandit et atteint rapidement des proportions gigantesques, jusqu’à 15 km de haut et de large. Ce nuage surdimensionné est un cumulonimbus. Il occupe toute la première couche de l’atmosphère : la troposphère.
Petite voix
Si j’ai bien compris il est temps de se mettre à l’abri.
Grosse voix
Pas tout de suite, car il manque encore quelques éléments pour obtenir un orage supercellulaire. Notamment une importante variation de vitesse ou de direction des vents en fonction de l’altitude. Ce que l’on appelle le cisaillement des vents. Cette différence de vitesse entre les vents rapides en altitude et ceux plus lents au sol provoque dans le nuage, la rotation de l’air le long d’un axe horizontal. Ce rouleau horizontal est ensuite redressé à la verticale par l’air ascendant aspiré par le cumulonimbus. Une colonne d’air tourbillonnante et légèrement inclinée se crée alors. C’est le mésocyclone. Le nuage tout entier se met alors en rotation. On a notre orage supercellulaire. Il peut rester actif pendant plusieurs heures et s’accompagne de pluies abondantes, de grêlons et d’éclairs.
Petite voix
Cette fois-ci sûr je m’éloigne, la tornade ne doit plus être très loin.
Grosse voix
Pour arriver au stade de la tornade, il faut des vents encore plus puissants. À l’intérieur du nuage, les pluies refroidissent l’air qui devient plus lourd et se dirige vers le sol. Les courants descendants entourent le mésocyclone, le forcent à s’étirer verticalement et le rapproche du sol. Un cône étroit, appelé tuba se profile sous le cumulonimbus. Les vents s’accélèrent jusqu’à la surface du sol. Le tuba finit alors par atteindre le sol. C’est la tornade.
Petite voix
Wouaouuuu. Et ben ça décoiffe.
Grosse voix
Oui, les vents atteignent parfois, les 400 km/h.
Heu... Y a de l’orage dans l’air. Je crois que ça va mal tourner.
Grosse voix
C’est le cas de le dire. Car une tornade, ça tourne et ça tourne vite. Les tornades les plus fréquentes et les plus violentes naissent au sein des orages. Mais pas n’importe lesquels, des orages très puissants que l’on appelle supercellulaires et qui se produisent principalement en été.
Petite voix
OK. Stop. Est-ce qu’on peut reprendre l’histoire depuis le début ? à commencer par la formation de ces orages.
Grosse voix
Et bien, l’été, le soleil réchauffe le sol ; un air chaud et humide s’en échappe. Comme il est plus léger que l’air qui le surplombe il s’élève en altitude comme une montgolfière. Là, il rencontre un air environnant froid et sec. À son contact l’air chaud et humide se condense pour former un nuage, le fameux cumulus.
Petite voix
Ah oui, ces nuages en forme de chou-fleur ! Mais on n’a pas encore d’orage à ce stade ?
Grosse voix
Patience. Si l’air en altitude est suffisamment froid et sec et si l’air qui monte est très chaud et humide, alors son ascension gagne en puissance. Le nuage grandit et atteint rapidement des proportions gigantesques, jusqu’à 15 km de haut et de large. Ce nuage surdimensionné est un cumulonimbus. Il occupe toute la première couche de l’atmosphère : la troposphère.
Petite voix
Si j’ai bien compris il est temps de se mettre à l’abri.
Grosse voix
Pas tout de suite, car il manque encore quelques éléments pour obtenir un orage supercellulaire. Notamment une importante variation de vitesse ou de direction des vents en fonction de l’altitude. Ce que l’on appelle le cisaillement des vents. Cette différence de vitesse entre les vents rapides en altitude et ceux plus lents au sol provoque dans le nuage, la rotation de l’air le long d’un axe horizontal. Ce rouleau horizontal est ensuite redressé à la verticale par l’air ascendant aspiré par le cumulonimbus. Une colonne d’air tourbillonnante et légèrement inclinée se crée alors. C’est le mésocyclone. Le nuage tout entier se met alors en rotation. On a notre orage supercellulaire. Il peut rester actif pendant plusieurs heures et s’accompagne de pluies abondantes, de grêlons et d’éclairs.
Petite voix
Cette fois-ci sûr je m’éloigne, la tornade ne doit plus être très loin.
Grosse voix
Pour arriver au stade de la tornade, il faut des vents encore plus puissants. À l’intérieur du nuage, les pluies refroidissent l’air qui devient plus lourd et se dirige vers le sol. Les courants descendants entourent le mésocyclone, le forcent à s’étirer verticalement et le rapproche du sol. Un cône étroit, appelé tuba se profile sous le cumulonimbus. Les vents s’accélèrent jusqu’à la surface du sol. Le tuba finit alors par atteindre le sol. C’est la tornade.
Petite voix
Wouaouuuu. Et ben ça décoiffe.
Grosse voix
Oui, les vents atteignent parfois, les 400 km/h.