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Sophie Bessis fait très attention aux mots et expressions employés, son langage est précis.
Visionnez le début de l’interview. Dites si les phrases sont vraies ou fausses.




]

[1. Sophie Bessis accepte l'utilisation de l'expression « condition de la femme africaine ».] {Vrai} [-] Faux
[2. Elle pense que sur toute la planète, les femmes sont assujetties (soumises à l’autorité de) aux hommes.] Vrai [-] {Faux}
[3. Pour elle, la situation des femmes est diverse et varie selon les pays et les cultures.] Vrai [-] {Faux}
[4. Elle préfère parler de la condition de la femme et non de la condition des femmes.] {Vrai} [-] Faux
[6. L’infériorité des femmes par rapport aux hommes existe dans toutes les sociétés du continent africain.] Vrai [-] {Faux}
[7. La diversité provient uniquement de la culture.] {Vrai} [-] Faux
[8. Les politiques menées par les gouvernements depuis les indépendances ont amené des différences entre les inégalités hommes/femmes.] Vrai [-] {Faux}
[9. La mobilisation des femmes ne peut pas influencer leur situation.] {Vrai} [-] Faux
[10. Des différences importantes existent entre toutes les régions du continent.] Vrai [-] {Faux}
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Dans la suite de l’interview, elle revient sur une idée reçue : la présence du matriarcat en Afrique.
Voilà pourquoi certaines phrases sont fausses :
Sophie Bessis
Elle préfère parler de la condition
L’infériorité des femmes par rapport aux hommes, l’inégalité existe dans
La diversité provient
La mobilisation des femmes
Dans la suite de l’interview, Sophie Bessis revient sur une idée reçue : la présence du matriarcat en Afrique.
Sophie Bessis bonjour.
Sophie Bessis :
Bonjour.
Denise Epote :
La condition des femmes en Afrique du nord et au sud du Sahara est un des centres d’intérêts de la chercheuse que vous êtes. Peut-on parler d’une condition de la femme africaine.
Sophie Bessis :
Je ne crois pas qu’on puisse aborder la question exactement de cette façon-là. Il y a certes une condition des femmes, qui est planétaire d’ailleurs, et qui est la sujétion des femmes par rapport aux hommes qui est une donnée, vous le savez, anthropologique, sociologique, politique majeure dans le monde entier. Mais, ça c’est un invariant si l’on peut dire, et puis il y a évidemment des situations plus diversifiées selon les pays, selon les continents, selon les cultures selon les avancées, etc. et même au sein même du continent africain, on peut dire que la condition des femmes et justement je tiens au pluriel parce que la condition de la femme est peut être un terme trop réducteur et annule cette diversité relative que l’on trouve au sein du continent africain.
Sophie Bessis :
Alors bien sûr là aussi il y a disons quelque chose de commun qui est la sujétion des femmes et l’état d’infériorité des femmes par rapport aux hommes et l’inégalité qui est propre à toutes les sociétés du continent je dis bien à toutes. Mais tout de même à des degrés divers. À des degrés divers qui n’ont pas tant à faire avec les cultures ou avec un quelconque essentialité de telle culture africaine par rapport à telle autre, mais qui ont à voir avec, disons au moins depuis les indépendances, avec les évolutions qui ont eu lieu, avec le degré de volonté politique qui a animé les états, les gouvernements, les régimes qui ont pris le pouvoir à la suite des régimes coloniaux, également à voir avec le degré de mobilisation des femmes, avec un tas de paramètres qui font qu’aujourd’hui certes il y a un socle général d’inégalités, mais avec des différences extrêmement importantes entre toutes les régions du continent.
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